Un potager au travail

Que faire durant votre pause déjeuner après avoir mangé ? Les possibilités sont nombreuses, et l’une d’elles émane d’une idée venue des Etats-Unis. Là-bas, dans certaines entreprises, les employés peuvent, pendant ces quelques minutes, occuper leur temps de manière productive et relaxante en créant et en entretenant un potager…

Quels bénéfices ?

Cultiver un potager soi-même permet d’obtenir de délicieux légumes et fruits en échange d’un peu de temps et d’énergie. La récolte n’est pas toujours à la hauteur des efforts fournis, car elle peut être influencée par des phénomènes extérieurs (notamment climatiques), mais la fierté d’avoir fait pousser une cueillette, même un peu maigre, est toujours au rendez-vous.

Certaines firmes ont détourné cette activité de son contexte souvent familial. Parmi elles, on retrouve notamment Yahoo, Google, Toyota et PepsiCo. Oui, bien sûr, le jardin collectif existe déjà, notamment à travers des potagers partagés par plusieurs familles. Mais, ici, le concept consiste en rendant les collègues co-jardiniers. Cela permet de sortir de l’aspect purement professionnel des relations entre collègues ou supérieurs hiérarchiques, et de découvrir les qualités humaines.

Les jardiniers ont à leur disposition tous les outils dont ils ont besoin : pelles, sécateurs, gants…, mais aussi les graines ! Outre l’amélioration des relations de travail, qui peuvent parfois s’avérer chaotiques, le potager d’entreprise permet d’optimiser l’environnement de travail. En effet, à la place de simples plates bandes, poussent des plantes, le béton laisse la place au végétal, le gris se transforme en vert, en rouge, en jaune !

Bien évidemment, un autre bénéfice est d’ordre… gustatif ! En effet, les récoltes sont distribuées entre les différents jardiniers, qui peuvent alors enfin consommer des légumes (ce qui est parfois un réel progrès), qui en plus sont totalement naturels et locaux.

Quelles règles ?

Les employés qui le souhaitent peuvent librement cultiver ce que l’on nomme Outre-Atlantique les “Corporate gardens”. Ils ont le droit d’utiliser autant de temps que nécessaire (dans la limite de la pause prévue) pour semer, planter, entretenir et bichonner les plantes.

Les salariés doivent y trouver ce que l’on attend d’un jardin : du calme, de la tranquillité et l’un des meilleurs moyens de lutter contre le stress.

Les produits cueillis doivent être consommés par les producteurs et leurs familles.

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