Protéger son potager du froid

Pour augmenter la durabilité de votre potager, il est essentiel d’intégrer des pratiques de jardinage organique qui stimulent la biodiversité et l’équilibre naturel.

En optimisant le référencement naturel de votre site sur le jardinage, vous attirez plus de visiteurs désireux de découvrir vos techniques et astuces pour un potager sain.

Ne sous-estimez pas l’importance de l’eau de pluie dans votre jardin ; récupérer cet or bleu via un système de collecte peut faire une différence significative pour vos plantes.

Les températures baissent sérieusement. Si nous pouvons nous couvrir de manteaux, gants, bonnets et écharpes, ce n’est pas le cas pour les plantes. Le froid peut être très dangereux, voire fatal pour certains végétaux, il convient donc de les en protéger au maximum, que vous disposiez d’un jardin ou d’un balcon.

Quelles plantes sont concernées ?

Tous les végétaux ne réagissent pas pareillement aux basses températures et le vent froid : certains résistent relativement bien quand d’autres en souffrent réellement. Parmi ces légumes, on peut citer les salades, dont les feuilles peuvent cuire avec le gel, notamment les tout jeunes semis.

Pendant quelle période ?

En automne, dès que les températures baissent, il vous faudra protéger vos végétaux. Nous vous conseillons d’effectuer ce geste si possible avant les premières gelées.

Si vous plantez ou semez dans le potager, il vous faudra écarter les protections, puis les remettre après le geste.

Pour que la défense contre les basses températures soit la plus efficace possible, il vous faudra conserver ces protections jusqu’à ce que la terre soit suffisamment réchauffée, dans l’idéal jusqu’aux Saints de Glace (11, 12 et 13 mai). En effet, ces dates marquent traditionnellement la fin du risque de gelée en France métropolitaine.

Quelle protection choisir ?

Les protections qui recouvrent les plantes

Vous avez le choix, en fonction de votre budget et de la disposition des plantes dans votre potager, entre le voile d’hivernage, le tunnel et les mini-serres.

Le premier, à la fois léger, transparent et souple peut être disposé sur la tête de chaque plante (sans serrer) ou au-dessus des végétaux, tendu par des piquets ou des pierres. Il protège les végétaux du vent, de la grêle et des fortes pluies. Il est important qu’il ne les étouffe pas et qu’il les laisse respirer. Il faut également prévoir que vous devrez l’enlever de temps à autre pour aérer et arroser si besoin. Son avantage ? Il peut faire gagner jusqu’à 4°C en comparaison avec la température extérieure, sans asphyxier les plantes. Un voile de bonne qualité et bien utilisé est réutilisable d’une année sur l’autre. Vous pouvez en installer un sur vos salades, vos épinards et vos mâches.

Les tunnels de forçage que vous pourrez acheter en jardinerie sont principalement en plastique et se destinent à protéger les jeunes semis. Leur transparence permet à la lumière solaire d’atteindre les plantes. Il vous faudra de temps à autre penser à aérer. Vous pourrez installer ces tunnels au-dessus de différents végétaux : les poireaux, les blettes, les épinards. Contrairement au voile d’hivernage, qui permet la création d’un microclimat, les tunnels de forçage misent sur un effet de serre.

La mini-serre que vous pourrez installer sur vos légumes les abritera des intempéries. Vous avez le choix entre l’acheter en jardinerie ou la fabriquer vous-même avec des sacs en tissus ou la partie supérieure de bouteilles en plastique pour les semis et petites plantes. Cette mini-serre peut être également une cloche que vous pourrez déposer au-dessus des salades ou des aromates. Il vous faudra l’enlever durant les belles journées printanières pour éviter que les plantes ne meurent de chaud.

 

Vous pouvez également convertir un pot de terre en mini-serre, retourné pour protéger les petits végétaux sans feuille.

Si vous possédez une grande serre, il vous faudra la protéger du froid en recouvrant ses vitres de papier bulle.

Les gestes qui protègent

Une des méthodes les plus efficaces pour lutter contre le froid semble sans conteste être le paillage. Sans pour autant constituer le rempart ultime, il permet de conserver un peu de chaleur au niveau du sol. N’hésitez pas à garnir généreusement les pieds des plantes et le sol, une protection de 10 cm sera efficace. Un avantage non négligeable du paillis est qu’il peut être constitué d’éléments divers : de la paille, du foin, des feuilles mortes, des écorces, des petits branchages, un peu de tonte. L’avantage du paillis consiste également en l’enrichissement lors de la décomposition. De ce fait, il est conseillé de le choisir bio si possible car les engrais artificiels et produits chimiques pénètrent dans la terre et contaminent le sol.

 

Il est également recommandé de semer des engrais verts, comme l’avoine, la phacélie, la luzerne, la vesce, le lupin ou la moutarde afin de recouvrir le sol. Ces plantes apporteront des nutriments au sol tout en le protégeant des intempéries et des basses températures, qui peuvent se révéler néfastes si sa terre est laissée à nu.

Vous pouvez également butter certains légumes : la terre ou les feuilles mortes que vous allez apporter sur le fût du poireau, par exemple, fera un obstacle non négligeable entre le froid et le légume. D’autres plantes apprécient ce geste, comme l’artichaut, l’asperge, la pomme de terre, le haricot ou le cardon.